Cet après-midi du 17 avril 2021, ils étaient sept rassemblés pour préparer l'arrivée des essaims. Il s'agissait de faire le point sur les expériences de chacun, sur le rucher de la biodiversité et également de fabriquer des ruchettes car c'est la période d'essaimage.
Ce fut d'abord un long échange autour de la ruche kenyane, la même que sur le chemin de la biodiversité. Cette ruche est plutôt pédagogique que productrice de miel. Ce sont les abeilles (ouvrières architectes) qui construisent elles-mêmes les rayons sur l'amorce de la latte. La ruche avait bien démarré, et essaimé plusieurs fois mais ça s'est terminé en "fredaine" (terme employé lorsque les rayons ne sont plus parallèles càd que les rayons couvains, miel, anciens et nouveaux s'entrecroisent, ce qui est alors ingérable).
Échange aussi autour de la ruche Warré qui est une ruche où tous les éléments sont identiques et qui ressemble à un tronc de 33X33. On peut mette 4-5 éléments les uns sur les autres. C'est une ruche légère qui demande quelques connaissances pour la conduire. On peut y mettre aussi une vitre pour observer l'activité.
Enfin, le 3ème modèle la ruche Dadant qui est composée d'un corps où se trouvent le couvain et la reine avec une hausse où se trouve le miel. C'est la ruche la plus utilisée car elle est faite pour avoir le plus de miel possible. Ainsi, professionnel peut récolter autour de 40 kgs de miel/ruche mais c'est son boulot et il doit en vivre.
Nous, amateurs, sommes plus dans l'approche biodiversité, découverte et sensibilisation à l'apiculture naturelle. Chacun son métier!!
Le but de l'atelier; tout en échangeant sur nos pratiques et le rucher collectif consistait à fabriquer des ruchettes à partir de récupérations afin de confectionner les 3 modèles.
La ruchette est une petite ruche légère et étanche pour être manipulée facilement et partout (sur l'épaule, dans une échelle ou dans le coffre de la voiture). Elle est composée de 5-6 éléments et sert à récupérer des essaims. Elle peut être placée à différents endroits susceptibles de voir un essaim se poser: toit d'un garage, un hangar, un muret, dans une haie ou sur la branche d'un arbre.
Nous avons pu partager avec deux personnes de passage, bien expérimentées en apiculture: la cueillette et la division d'un essaim, la création d'une reine, le rôle de la propolis, les appâts, la cire, le varroa. Des termes plus techniques font également l'objet de discussion: faux bourdons, éclaireuse, gardienne, nourrice, butineuse.
Pour information: la vie d'une abeille en activité est de 30-45 jours, les mâles ou faux bourdons assurent la fécondation des futures reines (vol nuptial) et meurent après, la gelée royale constitue la nourriture exclusive de la reine.
Le projet de rucher collectif abordé en fin d'atelier a permis de déboucher sur la proposition d'un autre site, à 50-80 m du chemin.
On en reparle plus tard
La ruche Kényane du chemin de la biodiversité, repeinte par Solène et quatre petites mains, attend un nouvel essaim . . .
Texte proposé par Michel
Photos en N/B: Maxime B.
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