Quand le lavoir asséché retrouvera-t-il son aspect d'origine?

Pour l'année de l'eau à Saint-Pern, il est prévu, en lien avec la municipalité, de réhabiliter le lavoir avec notamment sa mise en eau courante, la plantation de quelques plantes aquatiques et la pose de deux panneaux pédagogiques sur la faune et la flore du lavoir.

 

Seulement voilà, le groupe de pilotage du Chemin de la Biodiversité est très préoccupé par l’état actuel du lavoir. Depuis deux ans, l’eau ne coule plus que par un tout petit filet d’eau et la situation a soudainement empiré. Depuis quelques semaines, le ruisseau alimentant le lavoir est complètement asséché ce qui a pour conséquence l'assèchement total du lavoir. Pire, des petits poissons ont été observés il y a quelques jours en train de mourir par manque d'eau.

 

Très attentif à cette situation, le groupe a entrepris, depuis janvier 2019, plusieurs démarches auprès de la municipalité et  de la communauté de communes. Le problème a été identifié, une déviation de l’eau en amont du lavoir serait à l’origine de cet assèchement.

Nous espérons qu’une solution rapide sera trouvée pour rétablir le flux de l’eau alimentant le lavoir et ne manquerons pas de vous tenir informés des actions mises en œuvre pour rétablir rapidement cet élément emblématique de notre patrimoine bâti et naturel.
Article rédigé par Laurence
Photos prises par Christine et Patrick 

C'est le printemps: nos amies les abeilles essaiment!

C'est parti pour ce printemps 2020: confinement ou pas, les abeilles essaiment en nombre autour de leur reine.

Ce mardi 21 avril en milieu d'après-midi, une nuée d'abeilles passe dans le ciel accompagné d'un bourdonnement caractéristique. Hourrah! La ruche de la biodiversité va trouver de nouvelles résidentes.

 

La colonie a atterri sur le tronc d'un chêne, non loin du chemin de la biodiversité. Afin d'aller récupérer l'essaim à l'aide d'une ruchette, Michel a alors revêtu sa tenue protectrice d'apiculteur.

La colonie est bien fournie et la pose de la ruchette a permis de récupérer dans un premier temps, le tiers des abeilles de la colonie. Il y avait alors bon espoir pour que le reste de la colonie suive et il fallait attendre patiemment la suite des évènements.

 

Mais en repassant quelques heures plus tard pour récupérer la ruchette avec la totalité de ses habitantes et disposer la colonie dans la ruche de la biodiversité, quelle ne fut pas notre déception de voir que la ruchette était vide et que l'essaim avait migré dans sa totalité sous d'autres horizons . . . Seules encore quelques dizaines d'abeilles volaient autour. Ce genre de désagrément arrive parait-il assez souvent.

Il faudra donc patienter pour retrouver un nouvel essaim et garnir la ruche de la biodiversité tout récemment déplacée de quelques mètres afin qu'elle soit davantage protégée des vents et des courants d'air.

Merci à Daniel et Christine pour les photos!